Les précurseurs de la photographie font évoluer la chambre noire avec une lentille, un diaphragme et un miroir. Qui sont-ils? La chambre noire sert à quoi? Cet article répondra à ces questions tout en progressant dans l’histoire.
Aristote (384-322 av. J.-C.) est l’un des premiers précurseurs de la photographie ayant mentionné le principe d’effet optique. Avant tout, c’est un philosophe et polymathe grec de l’Antiquité. De plus, Aristote est considéré comme l’un des penseurs les plus influents du monde occidental. De ce fait, c’est le disciple de Platon. Ce génie aborde la majorité des domaines de connaissance de son temps comme la biologie, la physique, la métaphysique, la politique, la poétique, la logique, la rhétorique, l’éthique et l’économie.
Or, dans ses ouvrages, il aborde le principe du sténopé, et de la camera obscura. Ces deux mots sont d’origines latines. Sténopé signifie trou, tandis que camera obscura se traduit par chambre noire. Ce duo est utilisé conjointement dans l’univers de l’optique afin d’obtenir une vue en deux dimensions. Donc, une perspective qui se rapproche de la vision humaine.
Le principe de la camera obscura
Le principe de la camera obscura est simple. C’est une pièce dans l’obscurité, ayant sur un des murs un trou (sténopé) laissant passer la lumière à l’intérieur. De plus, la lumière projette sur une surface blanche (mur) l’image de la scène extérieure inversée et renversée, plus petite.
La lumière est réfléchie par les objets dans toutes les directions et ayant des propriétés d’absorption, de réflexion, de diffusion des rayons lumineux. De plus, ces rayons possèdent diverses couleurs. Ces dernières se mélangent et s’additionnent donnant ainsi un résultat blanc (la lumière) sur la surface atteinte. Voilà ce que nous appelons la synthèse additive.
Bref, les rayons de la lumière traversent en ligne droite l’orifice (le sténopé) et projettent la scène extérieure sur le support intérieur de la chambre noire. De plus, l’image se retrouve alors plus petite et inversée. C’est un phénomène qui se produit dans l’optique géométrique.
La chambre noire passe dans l’oublie?
Le principe de la chambre noire est souvent évoqué au courant de l’histoire par des auteurs du XIIIe siècle comme Roger Bacon et Guillaume de Saint-Cloud. Mais, le plus étonnant, c’est que l’on commencera à l’utiliser plus sérieusement à partir du XVIe siècle, notamment pour des travaux topographiques.
Léonard de Vinci et ses recherches
Vers 1514, Léonard de Vinci (1452-1519) explique déjà le procédé de la chambre noire dans ses recherches et écrits : « En laissant les images pénétrer par un petit trou dans une chambre très obscure, tu intercepteras alors ces images sur une feuille blanche placée dans cette chambre […] mais ils seront plus petits et inversés. ».
Daniel Matteo Alvise Barbaro et la lentille
En 1568, le cardinal Daniel Matteo Alvise Barbaro (1514-1570) améliora la chambre noire en la dotant d’une lentille, ce qui ouvra les portes à la recherche des générations futures d’astronomie.
Le Père Scheiner ajoute le diaphragme et le miroir
Christoph Scheiner (1575-1650)est un prêtre jésuite allemand, astronome et mathématicien qui ajouta un diaphragme et un miroir incliné à 45° degrés à la chambre noire. De plus, il se servait de cet instrument pour dessiner les taches solaires.
Les artistes utilisant la chambre noire
On suppose que plusieurs artistes précurseurs de la photographie, de différentes époques, utilisaient la chambre noire pour élaborer leurs esquisses et leurs perspectives.
Plusieurs artistes connus l’utilisaient, notamment Vermeer (1632-1675), Giovanni Battista Della Porta (1535-1615), Giovanni Antonio Canal dit Canaletto (1697-1768), Leon Battista Alberti (1404-1492), Thomas Daniell (1749-1840) et William Daniell (1769-1837), David Hockney (né en 1937) et plusieurs autres.
Il faut noter qu’avant l’invention de la photographie, seuls les artistes donnaient vie à l’image. Que ce soit pour un portrait, un paysage ou des images religieuses. Par conséquent, ils étaient les seuls disposés à réaliser les images sur canevas. La haute sphère bourgeoise et religieuse étaient ceux qui commandaient ces toiles aux artistes.
Créer une chambre noire : une expérience fascinante
Vous pouvez créer une chambre noire et faire le test! C’est une expérience amusante à essayer pour comprendre le principe de base de la photographie.
Il faut créer une boite en carton bien scellée, ajouter un petit trou à couvrir. Puis, dans une pièce obscure, ajouter un papier sensible à la lumière à l’intérieur de la boîte. De plus, il faut aussi masquer le trou pour éviter l’exposition du papier.
Or, une fois à l’extérieur, il suffit de laisser passer la lumière par l’orifice un certain temps, masquer l’entrée et retourner dans une chambre noire de développement photographique. Puis, y faire baigner la feuille dans le révélateur. Ensuite, dans le fixateur. Et finalement, rincer la feuille dans l’eau et faire sécher à l’air libre.
Vous pouvez aussi opter pour une version plus simpliste. Il suffit de créer une boîte noire, un trou, un cadre intérieur pour recevoir l’image inversée et une partie ouverte pour y apposer vos yeux afin de voir le résultat dans l’obscurité.
Voici un tutoriel pour créer une chambre noire :
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L’étymologie du mot « photographie » est composé de deux éléments provenant de la langue grecque. Dans « photographie » nous avons « photo » qui signifie lumière et « graphie » qui désigne l’action de peindre ou de dessiner. Par conséquent, la photographie serait l’action de peindre ou de dessiner avec la lumière.
La lumière indispensable
La lumière, c’est ce qui donne la vie à la photographie. Sans lumière, elle ne pourrait naitre. Or, elle et permet de percevoir aussi les couleurs, les formes, la perspective, le sujet et le mouvement.
De ce fait, la photographie est essentielle dans le processus de capture d’images. Grâce à cette lumière gratuite et abondante, nous pouvons saisir les images qui nous entourent.
Un art accessible
La photographie permet d’enregistrer le réel ainsi que de transmettre une idée. De plus, elle projette un sentiment ou une émotion. C’est un moyen d’expression qui sert à communiquer un message.
En plus, la photographie est utilisée pour documenter des faits, des évènements, des preuves, de faire de la recherche scientifique et technique et de garder en souvenirs des évènements historiques. C’est un outil d’archivage qui nous permet de garder en mémoire ce que nous pouvons oublier avec le temps.
L’appareil photo au quotidien
De nos jours, l’appareil photo est un outil que nous utilisons abondamment et qui est devenu facile d’utiliser. Il permet de mémoriser les évènements familiaux ou entre amis ainsi que les voyages par exemples.
Grâce à la progression rapide des technologies vers les fonctions numériques, les cellulaires sont maintenant dotés d’appareil photo intégré avec une très bonne définition et qualité d’image.
La naissance de la photographie numérique a permis de propager cet outil dans notre quotidien et de transmettre rapidement l’image par l’internet et les réseaux sociaux. En un seul clic, on se retrouve habile de faire des modifications avec des filtres, ajouter du texte et de publier le contenu en ligne.
Avant, nous aurions demandé « Qui a un appareil photo? » et seulement quelques personnes lèveraient les mains. Curieusement aujourd’hui, il faudrait demander « Qui n’a pas d’appareil photo? » et les réponses se ressembleraient.
Pourquoi une photographie semble-t-elle meilleure qu’une autre?
Pourquoi une photographie paraît-elle meilleure qu’une autre? Ce point est difficile à déterminer, car tous les goûts sont dans la nature et la notion du « beau » ou du « laid » en art comme en photographie est très relative.
Mais, comme dans tout, il y a des normes et règles fondamentales qui aident à établir et à améliorer l’aspect général d’une photo comme : la règle d’art, la composition, le contraste, le cadrage, les couleurs, l’émotion, le sujet, le message, etc. L’ensemble de ces facteurs jouent aussi un rôle crucial pour déterminer visuellement la qualité de l’image perçue.
De plus, connaitre les fonctions techniques de la prise de vue aide aussi à créer un résultat professionnel. Cependant, il faut être patient afin d’apprendre les notions de base de la photographie. C’est un processus qui demande du temps et de la volonté.
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10 trucs pour développer sa créativité et survivre au syndrome de la page blanche
Voici dix trucs et astuces pour survivre au syndrome de la page blanche et développer sa créativité. Tout créateur connait ce sentiment de vouloir créer et que l’inspiration ne vient pas. Cela peut être assez frustrant lorsqu’on a prévu à une date fixe de se mettre au boulot. Je vous offre ici mes dix trucs qui me permettent de garder l’élan créatif et de poursuivre lors d’une panne d’idées.
1. Se ressourcer dans la nature pour développer sa créativité
La nature est une source infinie de couleurs, de vibrations, de sons et d’odeurs qui peuvent nous inspirer à tout moment. Alors, une petite promenade en forêt ou sur le bord de l’eau peut nous faire un grand bien. Car, nous reprenons contact avec l’essence de la vie. Aussi, cela peut nous inspirer par les formes et les mouvements qui s’y retrouvent. En fait, on peut y observer avec attention plusieurs gammes de couleurs ou de textures ou même des ressentis qui éveillent les sens. Souvent, après cette petite excursion hors de notre atelier, cela peut nous redonner l’inspiration à notre retour et créer de magnifiques oeuvres.
2.Développer sa créativité en faisant des recherches
Je crois qu’il est primordial de prendre un peu de temps pour faire des recherches et rester à l’affût des courants artistiques. Or, certains vous feront vibrer et d’autres moins. L’important, c’est de rester curieux et de voir toutes les possibilités qui s’offrent devant nous. Avec l’aide des réseaux sociaux, les blogs et les vidéos, passez quelques temps ici et là de Instagram à Pinterest, de Youtube à la lecture d’un livre ou d’un article de blog, peut vous redonner l’envie de créer. D’autres part, cela peut donner des idées de création pour de futurs projets.
3. S’inspirer des autres artistes et de leur travail permet de développer sa créativité
La joie de l’internet est de suivre, voir le parcours et le processus de création de plusieurs artistes. Aussi, voir leurs coups de pinceaux ou la façon dont ils modélisent la matière est très inspirante. Certes, cela peut éveiller des techniques que vous n’auriez jamais pensé essayer! Pour ma part, je constate que de regarder des vidéos d’artistes qui créent sur Youtube et le fait de voir leurs mouvements et techniques me donnent une seule envie : créer. J’ai simplement envie d’essayer et de voir le résultat.
4. Développer votre créativité en matérialisant vos idées sur papier
Un autre point intéressant ici, c’est de mettre sur papier vos idées ou vos objectifs à court, moyen ou long terme. Simplement écrire ce qui vous plaît ou ce que vous aimeriez accomplir. Le fait de l’écrire déclenche d’autres idées et puis offre encore d’autres idées ainsi de suite. Aussi, vous pourriez simplement faire un “brainstorming” avec des mots clés et ces mots vous amènent à d’autres mots. Et puis finalement, vous trouvez un et même plusieurs sujets inspirants.
5. Expérimenter et faire des découvertes peuvent vous aider à développer votre créativité
Nous avons l’habitude de rester dans ce que nous sommes bons et de ne pas tenter d’essayer du nouveau. Or, s’il y a bien un moyen de développer sa créativité à un niveau supérieur c’est en essayant d’autres techniques et d’autres méthodes ou même d’expérimenter deux choses qui ne vont pas du tout ensemble pour finalement découvrir et trouver d’autres opportunités. Or, le résultat n’est pas nécessairement toujours fascinant du premier coup mais peut vous ouvrir à d’autres avenues que vous n’auriez pas penser accéder d’une autre façon que cette dernière. Bref, sortez de votre zone de confort et essayez quelque chose de nouveau pour le plaisir de découvrir.
6. Se donner un défi pour se surpasser sa créativité
Se donner un défi quotidien, hebdomadaire ou mensuel peut aider à structurer son processus de création. Vous pouvez vous donner un petit défi aussi niaiseux que de faire un dessin par jour pendant un mois. Vous verrez l’évolution et l’amélioration de votre dessin. Aussi, vous pouvez utiliser des thèmes à développer ou simplement améliorer une technique que vous maîtrisez moins bien par exemple : la perspective, les ombres et lumières, les harmonies de couleurs, mettre en 2D (dimensions) ce que vous percevez en 3D, développer votre dextérité fine ou simplement essayer d’exploiter votre main moins habile pour être plus ambidextre.
7. Développer sa créativité en pratiquant de l’art intuitif
L’art intuitif est très libérateur. Avec ou sans musique, lancez vous dans le vide et laissez votre intuition diriger votre projet. L’important c’est de se laisser aller sans contrainte et sans limitation. Ainsi, votre subconscient sait plus que ce que vous croyez savoir. Donc, jouez le jeu et vous verrez des résultats assez impressionnants! Vous avez peut-être aussi une émotion à extérioriser. Enfin, ressentez cette émotion et expulsez-la avec tous les gestes, mouvements qu’il faut ainsi que les couleurs qui y corresponde. Bref, sortez le méchant ou le bon, peu importe, mais videz-vous l’esprit!
8. Faire le ménage de son atelier pour mieux créer
Cela peut sembler idiot mais, le fait de faire le ménage de son atelier aide énormément à retrouver son inspiration. En fait, un endroit bordélique n’inspire pas vraiment l’esprit . Par contre, un endroit prêt à l’usage motive grandement à créer. Je ris souvent de moi-même à constater ce fait : ranger pour que tout soit à sa place et prêt, admirer le beau ménage et que tout soit parfait, et puis aussitôt vous verrez une envie de créer. Donc, inévitablement remettre le bordel par la suite! Un éternel recommencement hahaha! Bref, le fait que tout soit accessible facilement avec un espace propre donne envie de tout ressortir et de se plonger.
9. Choisir une palette de couleurs qui nous inspire
Vous pouvez développer votre créativité en produisant un guide de couleurs personnel que vous aimez, Ou, simplement vaguer sur Pinterest et garder en mémoire différentes palettes de couleurs qui vous inspire. Passant d’une gamme chaude à froide, de vibrante à plus terne, de couleurs tendances, ou plus douces à plus intenses, de contraste ou complémentaires, vous avez une multitude d’options qui s’y retrouvent. Lors d’un projet, certaines gammes de couleurs sont plus adéquates que d’autres et vous aurez les outils pour les utiliser dans l’immédiat.
10. S’accorder du repos et faire autre chose que nous aimons
Si l’inspiration ne vient toujours pas c’est que vous avez besoin d’une pose. Faites alors quelque chose qui vous fait du bien et que vous aimez. Que ce soit une promenade, un sport, une sortie entre amis, de la méditation, lire un bon livre, faire de la bouffe, écouter de la musique, danser, chanter, jouer un instrument de musique, partir en voyage quelques jours, faire du camping, et tellement plein d’autres options! Prenez le temps de faire quelque chose que vous aimez et cela vous permettra de recharger votre batterie intérieure. Vous vivrez d’autres sensations en-dehors de la création artistique. L’important c’est de trouver un équilibre et de s’y sentir bien. Vous serez surpris de constater que de faire autre chose aide à développer sa créativité.
Je vous invite à visionner notre chaîne Youtube afin de trouver l’inspiration qu’il vous faut pour un projet ou simplement par curiosité!
Comment tricoter ses linges à vaisselle ou torchon en coton au crochet tunisien
Un projet simple et pratique
Voici un projet amusant et simple pour débuter au crochet tunisien qui vous montre comment tricoter ses linges à vaisselle ou torchons en coton. Le tricot au crochet tunisien se fait seulement à l’endroit, sans avoir à tourner le travail. Par contre, il faut monter ses chaînes comme au crochet standard. Mais, la différence est que vous garderez vos mailles sur le crochet tout au long du projet. Ainsi, vous verrez que cela ressemble à un tissage. De ce fait, vous obtiendrez un linge avec un côté abrasif et l’autre lisse. Enfin, la finition du tricot est plus dense et offre une belle texture complètement différente que celle obtenue au crochet.
Matériel requis pour la création de ses linges
Pour tricoter ses linges à vaisselle, vous aurez besoin:
Étape 1: Pour commencer, montez 40 chaînes avec votre crochet pour tricoter la base du linge à vaisselle.
Étape 2 : Ensuite, crochetez une chaîne à la suite de l’autre, de droite à gauche, en passant le crochet par dessus et à travers la chaîne. De ce fait, allez récupérer la corde en-dessous, la faire passer à travers la chaîne avec le crochet vers vous. Finalement, terminez la première chaîne en récupérant la corde par-dessus avec le crochet et la passer à travers la chaîne qui est sur le crochet. Ainsi, vous avez alors effectué votre première chaîne tricotée en maille simple. Répéter tout le rang.
Étape 3 : Or, vous devez procédez de la même façon qu’à l’étape 2 mais de gauche à droite. Enfin, votre base est créée. Vous procèderez de la même façon (tricoter en chaine simple) pour fermer votre travail lorsque vous aurez atteint la hauteur désirée.
Les prochaines étapes seront sur deux rangs et se répèteront tout le travail pour tricoter vos linges
Étape 4 : Maintenant, votre rang se tricote différemment du précédent (de droite à gauche). Vous devez récupérer chaque chaine avec votre crochet ( la première ne sera pas tricoter tout le projet) sur le dessus du travail. De plus, passez la laine sur le crochet, la faire traverser la chaine et la laisser sur le crochet. Répétez tout le rang. finalement, arrivé à la fin du rang, vous devez passez à travers la chaîne et effectuer un chaine simple et la garder sur le crochet.
Étape 5 : Ici, votre deuxième rang qui se tricote différemment du précédent(de gauche à droite). La dernière chaîne simple est sur votre crochet. Vous devez passer le fil sur le crochet, tirer le fil à travers les deux prochaines chaînes. Enfin, répétez ce mouvement tout le rang jusqu’à ce qu’il ne vous reste plus de chaîne sur votre crochet.
Étape 6 : Répétez l’étape 4 et 5 tout le projet jusqu’à une hauteur de 20 cm environ ou la hauteur que vous désirez. Si vous aimeriez un format rectangulaire, continuez jusqu’à la hauteur voulue. Ce patron devrait vous donner un format carré de 20×20 cm environ. Le résultat donne un format standard de linge ou torchon.
Étape 7 : Une fois la hauteur obtenue, vous devez fermer le tricot. Il se fermera de droite à gauche en tricotant chaque chaîne de simple comme vous l’avez fait au début du projet. À la fin de la dernière chaîne, couper le fil d’une longueur de 30 cm. Faire un noeud double et cacher le fil avec une aiguille à laine à l’arrière du projet. Vous aurez ainsi tricoté votre premier linge au crochet tunisien!
Visionnez notre tutoriel pour apprendre comment tricoter vos linges à vaisselle ou torchon en coton
Je vous invite à visionner le tutoriel vidéo qui vous montre touts les étapes comment tricoter ses linges à vaisselle ou torchon en coton. Vous pourrez visionner à votre rythme les étapes de création ce qui pourra faciliter votre apprentissage!
Bon tricot et amusez-vous bien!
Linges à vaisselle sur notre boutique en ligne
Si jamais vous réalisez que le crochet tunisien n’est pas pour vous alors, nous avons offrons deslinges à vaisselle en paquet de 2 sur notre boutique en ligne.
Je vous suggère cet ensemble Knitter’s Pride d’aiguilles en métal interchangeables de qualité testé par moi!
Il est abordable, pratique et je l’adore!
Disponible sur Amazon
J’ai longtemps hésité avant de faire ce que j’aime le plus dans la vie parce que j’avais peur de faire une folie et d’être jugée ! Il a fallu que je sois au bout du rouleau et que je n’ai plus rien à perdre pour me lancer. Quand on est au fond de l’océan, il nous reste qu’à monter.
Remises en question
Il a fallu que je remettre ma vie en question plusieurs fois, savoir ce qui était important pour moi et confronter la réalité que j’ai qu’une seule vie à vivre et que la mort était inévitable. J’ai accompagné mon père jusqu’à la frontière, plus un sous en poche, pour enfin me donner du temps de repos pour affronter les épreuves de la vie avec la seule chose qui me faisait du bien : créer.
L’échappatoire pour mieux se retrouver
J’avais besoin de me donner un moment de liberté, d’échappatoire, de bien-être et un besoin de mettre un peu de beauté dans ce monde de fous ! J’avais besoin d’un but pour poursuivre et j’avais besoin aussi d’un moment pour cesser de penser et de me libérer des tensions et du stress.
S’entourer de beauté
Je voulais m’entourer de beauté et de couleurs et de peindre mes journées grises en arc-en-ciel. Je voulais retrouver l’enfant en moi qui s’émerveillait d’un rien et qui avait du plaisir avec si peu. C’est devenue une thérapie de l’âme et un retour aux sources nécessaires pour retrouver qui je suis.
La découverte et l’apprentissage
J’ai tout essayé ou presque et je n’étais plus capable de m’arrêter ! Passant du tricot à la broche, au crochet et puis à la couture, de la peinture à la spatule, aux pinceaux, textures et techniques mixtes à l’écriture. Tout ce que je trouvais laid je l’embellissais haha ! C’est comme si un barrage venait d’exploser et rien pour ne pouvait arrêter le déluge ! Remarquez que je n’avais pas l’impression de m’avoir privé toutes ces années mais il faut croire que quand on trouve sa voie cela fait des vagues.
Comprendre ce qui nous anime
Après avoir calmée la tempête artistique, j’ai compris que je devais poursuivre dans ce chemin d’explorations et découvertes pour enfin comprendre qui je suis et ce qui m’anime dans la vie. Mes valeurs étaient toujours les mêmes mais maintenant j’avais la certitude que de faire ce que l’on aime dans la vie nous rend plus heureux que de se rouer pour un emploi ennuyant.
Peur de manquer d’argent
De toute façon, j’ai réalisé avec les années, qu’aucune sécurité d’emploi existait vraiment. Et puis, comme je considérais que je n’avais plus rien à perdre, c’est là que j’ai beaucoup gagné. Même si financièrement ce n’est pas toujours évident, il y a toujours des solutions pour subvenir aux besoins.
Poursuivre vers notre bonheur
Quand nous sommes où il faut, reconnaissant de la chance que nous avons et proactifs dans le bonheur, la vie ne peut que nous aider à poursuivre dans la bonne direction. Parfois cela peut être long, mais comme on dit, ce n’est pas la destination mais bien le chemin parcouru qui nous fait grandir. Faites ce que vous aimez le plus longtemps que vous le pouvez, à petit feu s’il le faut.
Ne jamais abandonner
Ne jamais abandonner et toujours se dépasser! Et ce que les autres pensent ne vous regarde pas. Écoutez votre voix intérieure et balayez les jugements. Continuer de vous accomplir pour vous et non pour prouver aux autres que vous êtes capable de réussir. Prenez parfois une pause et demandez-vous si ce que vous faites concorde avec vos valeurs et votre coeur.
Je vous souhaite de vous réaliser et découvrir un univers créatif où vous vous surpassez à tous les jours !
Tricot et crochet : Les indispensables pour bien commencer
Avant de commencer, si vous ne savez pas tricoter, nous vous suggérons de bien commencer avec nos tutoriels en ligne afin de connaitre les notions de bases du tricot et crochet.
De plus, voici 5 suggestions de livres de références pour apprendre le tricot et le crochet:
Les broches et les crochets sont les outils de base pour tricoter. Ces outils pour le tricot et le crochet sont toujours annotés de mesures métriques (mm) ou américaines (US). Ainsi, on peut comparer cela aux valeurs métriques d’une règle qui sont en cm ou millimètres et la valeur américaine (son équivalence) en pouces. C’est exactement la même chose pour la cuisine les onces, les grammes, les millilitres, les tasses, etc.
Pour le tricot et le crochet, plus la mesure est petite et plus l’outils est petit. Donc, il faut une laine qui sera proportionnelle avec ce choix. Lorsque vous choisissez de tricoter avec une paire de broche ou un crochet de grosseur 8mm (ou sont équivalence 11US), vous aurez besoin d’une laine de format moyen de catégorie 5. Alors, ce format est l’idéal pour un débutant. C’est un format facile à manipuler pour apprendre les notions de bases pour le tricot et crochet.
Il existe une multitude de choix disponibles sur le marché. Certains types ont des avantages et d’autres des inconvenants. Pour faciliter votre choix, voici une énumération des principaux outils indispensables au tricot et crochet ainsi que les particularités de chacun.
Broches ou crochets en métal pour le tricot et crochet
Avantages
Ils sont rigides et faciles à manipuler. Résistants et durent longtemps. Glissent facilement et la laine reste belle lors du tricot. Ils se récupèrent.
Désavantages
Ils sont parfois lourds et fatiguent les mains lors de la création de l’ouvrage. Peuvent plier si l’on tricote trop serré. Parfois difficiles à replacer.
Broches ou crochets en plastique pour le tricot et crochet
Avantages
Ils sont abordables, souples et sont parfaites pour quelqu’un qui s’initie au tricot. Surtout en pratiquant des mailles, chaines, rangs et les techniques de bases.
Désavantages
Ils sont faciles à casser, mous et rendent le travail plus difficile à exécuter. Moins de constance et d’imperfections dans le tricot. Récupérables mais dommageables pour l’environnement. Ils prennent 250 ans à se décomposer s’ils ne sont pas recyclés.
Broches ou crochets en bois pour le tricot et crochet
Avantages
Ils sont faciles à manipuler, glissent facilement, léger et durables. Faits de sources naturelles et se compostent.
Désavantages
Ils sont faciles à casser. Peuvent courber avec l’humidité de l’air ou avec le temps ou même êtres déjà inclinés à l’achat. Peuvent briser la laine à cause des petits morceaux accrochants qui se détachent du bois.
Autres types de broches ou crochets pour le tricot et crochet
D’autres outils de tricot se retrouvent dans les trois catégories énumérées précédemment. Il existe des aiguilles circulaires . Les embouts sont plus petits et reliés à l’aide d’un fil de plastique ou de métal. Ainsi, cela permet de faire de plus gros ou grands travaux comme une couverture de lit. Cela permet d’alléger les mains.
Aussi, cela permet de tricoter plus rapidement car les mains sont plus rapprochées. De plus, les broches circulaires sont souvent utilisées pour tricoter de façon continue un ouvrage en cercle d’où le terme circulaire.
Lorsqu’il n’est pas possible de tricoter avec ces aiguilles, il existe des aiguilles à doubles pointes. Ces dernières permettent de tricoter aussi en cercle. Elles sont plus faciles à manipuler grâce à leurs petites tailles. Aussi, elles n’ont pas de fermetures à chaque extrémité.
Évidemment, ces broches sont plus difficiles à utiliser. Par contre, il faut beaucoup de pratique avant de comprendre le processus. C’est pourquoi certains préfèrent les aiguilles circulaires avec corde. Or, les broches doubles pointes sont plus faciles à utiliser lors de travaux plus petits comme les bas ou les chapeaux pour enfants.
Au niveau du crochet, il existe une multitude de choix similaires à ceux du tricot. Aussi, il est possible d’ajouter une corde pour créer des oeuvres de plus grands formats. De plus, il existe des crochets plus allongés qui se nomme crochet tunisien et qui offre une technique différente de celle du crochet standard.
Autre outil connu : les tricotins. Ce sont des supports ronds, carrés ou même rectangulaires dont plusieurs pointes sont redressées. Il faut les tricoter à l’aide d’un crochet pour passer les fils de laine par-dessus les pointes. Ils peuvent aussi servir à créer des cordes dont l’outil communément appelé queue de rat ou icord.
La laine et ses composantes pour le tricot et crochet
La composition de la laine
Les balles de laine sur le marché sont majoritairement fait à partir de fibres synthétiques. On y retrouve des composantes tels que : l’acrylique, le nylon et le polyester. Ces laines sont plus abordables, faciles à trouver, douces, résistantes, moins absorbantes. Aussi, il existe beaucoup plus de choix de couleurs et de textures.
Pour ce qui est des fibres naturelles comme la laine de mouton 100%, la laine d’alpaga, le coton et le bambou. Elles sont plus difficiles à trouver. Plus cher que les synthétiques mais durables, absorbantes, chaudes, résistantes et biodégradables.
Par contre, elles demandent plus de soins pour l’entretient. Peuvent se briser plus facilement. Demandent un nettoyage à la main et un séchage à plat afin de garder leur éclat.
Il existe aussi une gamme très variée de laines qui mélange ces deux catégories de fibres synthétiques et naturelles. Cela permet d’avoir les avantages des deux cotés. Le choix de laine dépend évidemment du projet et de l’usage que vous en ferez.
Les grosseurs ou catégories de laine pour le tricot et crochet
Les laines se choisissent selon la grosseur des broches ou du crochet utilisés dont je reviendrai plus loin. Comme vous pouvez le voir sur l’étiquette de la balle de laine, il y a un numéro (qui varie de 1 à 6). Cela qui signifie la catégorie de la grosseur de laine et aussi sont appellation(extra fin, fin, petit ou légère, moyen, gros, très gros, super gros).
Donc, quand vous désirez faire un tricot mince, vous utiliserez une laine de catégorie 1-2 ou 3 (extra fin, fin, petit ou légère) et qui demandera plus de minutie et de temps. À l’opposé, pour un travail plus épais et rapide d’exécution, vous utiliserez une laine de catégorie 4-5-6 et plus (moyen, gros, très gros, super gros) pour réaliser votre projet.
La quantité de laine pour le tricot et crochet
Évidemment, la quantité de laine requise varie d’un travail à un autre. Normalement, lorsque vous utilisez des patrons, le nombre de balles ou le poids de laine nécessaire pour la réalisation sont indiqués. Par contre, si vous n’êtes pas certains de la quantité requise, je peux quand même vous guider selon le projet.
Au fil du temps, vous apprendrez à savoir comment bien établir votre quantité de laine requise. Et même, de toujours prévoir un surplus de laine pour les imprévus.
À titre indicatif, voici le nombre de balles de laine format moyen requises pour un projet : Une balle de laine : une paire de mitaines, une paire de pantoufles, une tuque pour enfant, un cache-cou pour adulte, une paire de bas enfant.
Deux balles de laine : une tuque et un cache-cou pour adulte, une paire de bas adulte, une tuque et cache-cou pour enfant.
Trois balles de laine: un ensemble tuque mitaines cache-cou pour enfant, une couverture pour bébé, une tuque une paire de mitaines et un cache-cou pour adulte.
Quatre balles de laine: un ensemble tuque mitaines cache-cou pour adulte, un poncho ou veste pour enfant, une taie d’oreillers format moyen.
Cinq balles de laine et plus: un chandail ou veste pour adulte, une jetée pour le lit ou divan, des bas pour toute la famille.
La couleurs et les lots ou tirage de la laine pour le tricot et crochet
Chaque balle de laine a une couleur précise ou appellation. Pour la photo présentée ici, la couleur se nomme “menthe“. La plupart du temps, il y a aussi un numéro de lot ou de tirage. Or, cela signifie que les laines ont été faites au même moment et contiennent la même quantité de couleur ou de teinture.
Alors, lorsque vous achetez de la laine pour un projet, essayez de les acheter tous au même moment pour que la couleur et le lot soient uniforme. Souvent, il arrive que nous ne prévoyons pas assez de laine et devons retourner s’en procurer.
Ainsi, nous constatons qu’il y a une différence dans la couleur du lot et que l’uniformité de notre projet en est affectée. Alors, prévoyez de vous procurer votre laine en bonne quantité et tous au même endroit.
Choisir la bonne grosseur de laine, de broches ou de crochet pour tricoter
Les étiquettes des laines fournissent normalement les indications pour bien choisir la laine selon la grosseur de broches ou du crochet que vous avez et vis versa. Afin de comprendre l’étiquette, vous avez toujours un endroit où l’on suggère le format des broches ou de crochet nécessaire.
Ils sont indiqués soit en mm ou en US (un ou l’autre ou les deux) nécessaires pour ce type de laine. À l’inverse, si vous aimez ce type de laine, vous pouvez savoir si vous avez les broches adéquates pour faire le projet à la maison.
Si vous désirez des détails plus élaborés sur ce point, je vous invite à regarder la vidéo à la fin de ce texte qui explique toutes les notions énumérées ici.
Autres accessoires pratiques à utiliser pour le tricot et crochet
Règle à tricot ou Jauge à tricoter : permet de calculer la grosseur des broches ou crochet, de faire la conversion en mm et US.
Ruban à mesurer : permet de mesurer votre projet (nécessaire)
Calculateur de rangs : permet de savoir à quel rang vous êtes rendus durant votre projet au lieu de l’écrire sur une feuille.
Ciseaux : permet de couper les fils de laine (nécessaire)
Aiguille à laine : permet de cacher les fils de laine à la fin d’un projet ou de coudre des pièces ensemble (nécessaire).
Marqueur, anneau, cadenas : permet de marquer les endroit précis du travail lors d’un changement de point ou de réduction ou augmentation de mailles ou chaînes.
Fermoirs ou protecteurs : permet de ne pas perdre le projet et de le maintenir en place (parce que les projet se défont si l’on tire sur les fils lorsqu’ils ne sont pas terminés).
Épingles à laine : permet de mettre des mailles ou chaînes en attente, permet de mettre un projet en attente pour utiliser les broches ou crochet pour un second projet.
Patron : permet d’exécuter un projet avec toutes les explications et les étapes de réalisation. Un apprentissage des abréviations et des termes de tricot sont nécessaires pour lire les patrons. Les patrons en anglais et ceux en français n’utilisent pas les même termes.
Quelques conseils pratiques avant de commencer un projet au tricot ou au crochet
Lorsque vous débutez un nouvelle apprentissage comme le tricot, il est nécessaire d’apprendre les notions de base comme : comment tenir les broches ou le crochet, monter des mailles ou des chaînes, tricoter à l’endroit et à l’envers, apprendre les diminutions et augmentations de chaînes ou mailles, pratiquer et pratiquer encore et toujours avant de se lancer dans un patron ou un projet, faire des échantillons ou des tests de quelques mailles, chaînes, rangs, de points.
Aussi, essayez avec des broches ou crochet de format 8mm et plus et des laines équivalentes pour pratiquer. par conséquent, cela sera plus facile. Lorsque vous vous sentez prêts à commencer, favorisez de petits projets. Au fil du temps, augmentez le niveau de difficultés. Plus vous serez bons, plus vous pourrez diminuer les formats de broches ou de crochet.
Les patrons sont plus difficiles à lire pour certains. Donc, misez sur des vidéos ou tutoriels que vous pouvez visionner quand bon vous semble et revenir en arrière si le besoin est. De ce fait, il faut beaucoup de patience, de détermination et de pratique!
Bon tricot à tous!
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La plupart d’entre-vous croient qu’un artiste est un être tourmenté qui propulse ses émotions et s’exorcise par l’art thérapie ! Une personne qui ne vit pas très riche et qui dénonce les coupures de subventions du gouvernement. Ou, pire encore, un être marginal qui se tient en retrait de la société et qui s’habille de façon très colorée.
Mais non! Je blague ! Ce genre de suppositions sont des préjugés et je suis ici pour les abolir et faire tomber une à une les barrières mentales d’une ignorance collective face aux stéréotypes.
Un peu de philosophie pour comprendre
Un cours de philosophie à l’université m’a fait comprendre que les définitions du dictionnaire donnent l’essence d’un mot soit la définition la plus exacte et précise possible. Voyons voir ce que le dictionnaire pense du mot “artiste“.
ARTISTE
Selon le dictionnaire.com
” Nom commun
Quelqu’un qui crée de l’art, comme profession ou comme passe-temps.
(Par extension) Quelqu’un qui est habile dans une certaine discipline.
(Péjoratif) Par antiphrase ou ironie, quelqu’un considéré comme oisif, marginal ou asocial, voire de fou.(Argot polytechnicien)
(Désuet) Préparateur dans un laboratoire de chimie.”
Personnellement, je préfère la première définition ! La deuxième différencie l’artiste (professionnel des arts) et l’artisan (personne qui exerce des loisirs créatifs artistiques). On dirait une définition de l’époque médiévale!
Pour ma part, un artiste est un créateur, quelqu’un qui a un talent artistique et qui l’exploite, qu’il gagne sa vie ou non avec et qui a du plaisir à le faire ! Que ce soit comme loisirs ou comme travail à temps complet, un artiste reste un artiste peu importe la notoriété ou les études faites.
Le marginal revient souvent
Comme nous pouvons le voir, les idées préconçues du marginal reviennent. Quelqu’un qui agit hors normes, qui ne suit pas un standard établi. Vraiment? Il a peut-être l’esprit plus ouvert au monde non ? Son imaginaire est fort présent et il s’en sert pour imager son univers créatif.
Et si tout le monde était artiste?
Si je vous dis que tout le monde est créatifs? Regardez par exemple les enfants. Ils créent des amis imaginaires, inventent des jeux, des chansons, des histoires et ne cessent de s’émerveiller devant la beauté du monde. Un artiste c’est un enfant qui n’a pas perdu sa perception du monde qui l’entour, c’est un adulte qui a garder ses yeux d’enfants. Donc, si vous désirez vous émerveiller à chaque jour, vous devez avant tout faire tomber les barrières que nous a imposé la société ainsi que notre éducation.
Ça mange quoi un artiste?
Alors ça mange quoi un artiste? Ça mange toute chose qui peut éveiller les sens et vous remplir de bien être ! C’est beau n’est-ce pas? C’est de se donner la chance d’observer et d’admirer la beauté qui nous entour. C’est de l’intégrer dans notre quotidien.
Entrepreneur avant tout : Les réalités du parcours d’une artiste
Le travail de longue haleine d’un entrepreneur
Bien souvent ignoré, le travail d’un artiste ne se limite pas à créer. S’il veut réussir à gagner sa vie, du moins à faire quelques revenus, il doit avant tout investir sur la mise en marché et trouver des tactiques pour atteindre son public cible. Il doit aussi développer l’entrepreneur en lui et aller chercher les outils nécessaires pour faire sa place. Cela semble facile mais, tout bon entrepreneur sait qu’il faut plusieurs années de travail acharné et de faibles gains durant les premières années avant d’atteindre une certaine notoriété.
La polyvalence aide beaucoup
Ici, je parlerai de ce que je connais en tant que peintre, photographe, graphiste, enseignante et entrepreneur mais vous pouvez l’appliquer pour toute forme d’art (musique, cinéma, photographie, ébénisterie, décorateur, sculpteur, comédiens et j’en passe). Vous vous dîtes surement : oh là là tu es polyvalente! Pourquoi ne pas avoir simplement fait qu’un métier en art et l’approfondir?
La réponse est simple : Le domaine est saturé et le monde veulent avoir l’ours et la peau de l’ours à faible coût (sujet que je traiterai en profondeur prochainement). Il faut comprendre que, outre le matériel et le talent, cela ne suffit pas pour se démarquer.
La réalité sur le terrain de l’entrepreneur
Ma réalité est que je dois constamment m’adapter à la demande et trouver un milieu où l’on peut se distinguer. Après avoir tenté ma chance dans mon domaine d’études, les arts graphiques, et avoir aussi essayé dans mon second domaine comme photographe professionnelle, j’ai constaté que le marché était saturé et que, pour tout le travail demandé à effectuer, nous étions si peu payés.
Profil Artistique/Entrepreneur
J’ai fait une réorientation de carrière qui m’a confirmé ma force dans le milieu artistique mais avec un boni : Profil Artistique/Entrepreneur. Cela m’a amené à faire mon cours en lancement d’entreprise pour compléter mon bagage.
À la base, mon plan d’affaires était conçu pour travailler comme photographe professionnelle à temps plein. Il y avait beaucoup trop de photographes professionnelles et surtout amateurs qui tuaient le marché et c’est encore le cas aujourd’hui. Mais, je ne veux pas débattre sur le sujet.
Alors, cela m’a poussé à voir plus grand et trouver un concept qui pourrait toucher le plus de gens possible ainsi que toutes les générations. Si je voulais en vivre à temps complet, je devais trouver un milieu où je pouvais me distinguer et offrir un produit exclusif et moderne.
Partir à son compte, c’est un projet stimulant
Le projet a mijoté une bonne année à faire différents tests et études de marché pour avoir les meilleures chances de réussir. Ainsi, j’ai ouvert le 27 juillet 2016 une entreprise en ateliers créatifs à Lévis : La Boîte ateliers créatifs. La formule est gagnante, elle vous permet d’essayer une technique artistique pour voir si vous l’aimez sans dépenser une fortune pour le matériel.
La mode est au DIY (Do it Yourself) ou si vous préférez “Je peux le faire moi-même ” donc, j’enseigne des techniques de bases et modernes que vous pouvez par la suite reproduire à la maison. Le concept est génial et assez unique en soi mais comme toute bonne chose, même si l’idée est extraordinaire, il faut à 75% du temps promouvoir et faire connaître l’entreprise!
Être entrepreneur c’est un méchant boulot qui demande patience, volonté, détermination et dépassement ! J’en suis à ma deuxième année et je ne compte plus les heures de travail que j’ai d’accumulées (remarquez que pour moi c’est plus du plaisir que d’autres choses car j’adore ça!). Si je peux, j’aimerais faire cela toute ma vie !
La liberté d’exécution
Être polyvalente en tant qu’entrepreneur m’a apporté une grande liberté d’exécution pour monter le projet. Je peux autant faire le graphisme, publicités, visuelles, photographie, marketing numérique, enseignement, tester et monter des ateliers pour tous, et j’en passe.
Effectivement, cela m’a permis de sauver beaucoup d’argent car je pouvais le faire moi-même mais si le besoin se présentait et que je devais faire affaire avec quelqu’un pour un besoin précis, je ne m’improvisais pas son métier, je contacterais la personne qui me faut. Évidemment, si l’entreprise prend beaucoup d’ampleur dans les années qui suivront, je devrai déléguer du travail et me concentrer sur l’essentiel.
Apprendre et s’ouvrir au monde
Il faut d’abord apprendre à s’ouvrir au monde en tant qu’entrepreneur. La curiosité et le besoin d’apprendre seront vos alliés. De plus, faire vos recherches et devenir autonome, vous apportera une grande liberté. Or, lorsqu’on est ouvert à ce qui se passe en ce moment sur le marché, les chances de réussites sont plus élevées. L’avantage d’être bien outillé et prêt à bouger au moment opportun. Votre ouverture vous permettra de rectifier le tir si besoin est et d’ajuster selon la demande.
Ainsi, vous pourrez vivre plus longtemps de votre passion en suivant le courant social. Donc, ce passage est obligé pour tous entrepreneurs et c’est un travail que peu de gens considèrent dans l’ensemble des tâches connexes d’un artiste-entrepreneur. Malheureusement, les gens qui ignorent cette réalité, croient souvent que notre boulot se concentre seulement sur le faible 25% de plaisir de création.
S’adapter en tant qu’entrepreneur
De ce fait, j’ai dû m’adapter après un an et demi. Au début, j’ai vu cela comme un échec majeur et par la suite comme un ajustement. J’ai pris la décision de ne pas renouveler mon local et de le faire de la maison par le biais d’une boutique en ligne et des ateliers que j’offre dans les écoles. Ces deux options semblaient les plus justes selon mes revenus et selon les coûts reliés à leur mise en place.
Bref, depuis un an, je me concentre sur ma boutique en ligne, les ateliers de groupe surtout pour les écoles, sur des boîtes d’ateliers à faire à la maison, sur des produits zéro déchet, des fichiers numériques (patrons de tricot, aquarelles, cahier de coloriage,etc.), la rédaction stratégique de mon blog et la promotion d’artistes locaux.
Je dois aussi exécuter un second travail pour combler les fins de mois quand les contrats se font plus rares. Mais l’important c’est de continuer à avancer et d’y croire ! Parce que, pour moi, l’art m’anime et me fait du bien et je ne peux l’abolir de mon quotidien.
Alors, ce n’est pas seulement gribouiller une feuille de papier, de peser sur un piton ou de faire quelques clics dans Photoshop. Je sais, ces commentaires nous font toujours grincer des dents. Espérons que la mentalité du ” c’est facile être artiste” se mettre à jour un peu. Espérons aussi que j’ai pu ouvrir quelques lumières sur ce sujet et abaisser certains préjugés.
Je me présente, Véronique Léonard, propriétaire de La Boîte ateliers créatifs, entrepreneur et artiste multidisciplinaire.
Ce blog a pour but de promouvoir et rendre l’art accessible dans le quotidien des gens et de vous informer, inspirer, émerveiller, apprendre et éveiller votre curiosité! Vous retrouverez ici, à chaque semaine, différents sujets touchant aux arts et tous les points qui gravitent autour.
Comme lecteurs, vous serez probablement un artiste ou quelqu’un qui aime la beauté et qui est à la recherche d’innovation dans le domaine. Vous serez aussi un curieux de nature, qui aime apprendre de nouvelles techniques, connaître les artistes émergeants, la tendance, les réflexions sur les conditions d’un artiste ou possiblement en savoir un peu plus comment devenir un bon entrepreneur dans ce métier souvent sous-estimé par la société. Chose certaine, vous en aurez pour tous les goûts!
Mon objectif premier est de démystifier les vieilles mentalités relatives aux arts et d’ouvrir la discussion afin de trouver des solutions pour redonner l’intérêt à la population de ce milieu qui est nécessaire pour nous divertir mais aussi enrichir notre patrimoine culturel que nous lèguerons au futur.
J’espère vous donner le goût de plonger dans l’univers merveilleux des sens et de l’imaginaire !